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Je vais te partager les endroits que j’affectionne particulièrement pour pratiquer l’animal flow et te dire pourquoi.

Étant donné que notre corps est le seul outil nécessaire à la pratique de l’animal flow, il est possible de le pratiquer vraiment n’importe où. Chaque terrain de jeu apporte son bénéfice.

Dans l’herbe

Le parc, la pelouse de son jardin, une étendue d’herbe pendant une rando, peu importe le lieu du moment qu’il y a de l’herbe. Voici l’un de mes endroits préférés.

Tout d’abord, parce qu’on est en extérieur et si le temps le permet rien de mieux que d’en profiter.

Mais pas seulement, l’animal flow est un appel à son instinct primitif à la connexion de l’animal qui est en soi. Le fait d’être les mains et les pieds (et oui car je recommande de pratiquer pieds nus) en connexion avec le sol apporte cette dimension supplémentaire.

La pratique sur ce terrain est plutôt agréable, car il est à la fois suffisamment dur pour permettre de bons appuis et en même temps suffisamment délicat pour protéger nos articulations.

Sur du parquet

Là encore, c’est l’un des endroits que j’affectionne. En général, pour ma pratique personnelle, lorsque je suis en pleine création de flow (en animal flow l’assemblage des mouvements pouvant faire penser à une chorégraphie s’appelle un flow) j’aime pratiquer sur du parquet. Sûrement pour cette dimension artistique que le parquet apporte. Il y a très souvent des miroirs (lorsque le parquet ne se trouve pas sur une terrasse extérieure) ce qui facilite la correction des positions. Ce que j’aime aussi, c’est ce côté bois (toujours cette petite connexion avec la nature) en général tous les mouvements de rotation (comme le scorpion sweep) sont facilités par le fait qu’on glisse un peu mieux que sur du gazon.

Sur un tatamis

Étant donné que je viens du monde du judo, les tatamis, je les connais et évidemment, je les affectionne. Je travaille une fois par semaine avec mes élèves sur cette surface pour un travail technique. Ce qui est intéressant c’est cette possibilité de travailler sans crainte de la chute, donc aller chercher des mouvements que l’on n’oserait pas faire en temps normal sur du gazon ou du parquet (comme le Tuck balance). La surface de travail étant moins dure que les précédentes, cela permet de tenir les positions plus longtemps afin d’améliorer les petits détails qui font la différence.

Dans le sable

J’aime beaucoup travailler sur le sable, mais je le fais rarement. C’est surtout pour le cadre. En général, lorsque je pratique sur cette surface, c’est plus pour une routine de déverrouillage et d’étirement, (la wave unload par exemple). Mais le sable est une surface difficile car les appuis s’enfoncent et le sable vient facilement sur le visage, ce qui peut être un peu désagréable.

Ce sont les lieux où j’ai la possibilité de m’entraîner et d’enseigner. Pour ma  pratique, j’utilise rarement un tapis de sol car il me limite dans les mouvements.

Il n’est pas nécessaire d’avoir un grand espace pour sa pratique, surtout pour débuter.

N’hésitez pas à me faire part de vos lieux favoris.

Restez en mouvement !