On me dit souvent « je ne peux pas pratiquer l’Animal Flow car je ne suis pas souple ». Mais en réalité, l’Animal Flow requiert davantage de mobilité que de souplesse.
La différence entre ces deux ? Elle peut sembler subtile, mais elle est importante.
La mobilité
concerne la qualité du mouvement d’une articulation, tandis que la souplesse concerne l’étendue des tissus mous qui entourent l’articulation. Pour avoir une bonne mobilité, il faut que les muscles, les tendons et les ligaments travaillent ensemble pour permettre un mouvement fluide et facile de l’articulation.
Le manque de mobilité peut rendre les mouvements plus difficiles et limiter l’amplitude de mouvement d’une articulation, ce qui peut avoir un impact sur la performance sportive et quotidienne. Par exemple, une mobilité réduite de la hanche peut rendre la marche, la course ou les mouvements de squat plus difficiles et moins efficaces.
La souplesse
quant à elle, peut aider à prévenir les blessures et améliorer la performance athlétique. Cependant, une souplesse excessive peut causer une instabilité articulaire et rendre certains mouvements plus difficiles à contrôler.
Pour pratiquer l’Animal Flow, il est important de se concentrer sur la mobilité plutôt que sur la souplesse. Les exercices de mobilité peuvent aider à renforcer les muscles et les tissus mous autour de l’articulation, ce qui permet une plus grande amplitude de mouvement, mais de manière contrôlée et sûre.
Il est également important de noter que la mobilité peut varier d’une personne à l’autre, en fonction de facteurs tels que la génétique, les habitudes de vie et l’histoire de blessures.
Il est donc important de travailler avec un professionnel de la santé ou un coach qualifié pour évaluer votre mobilité et travailler sur les zones qui nécessitent une attention particulière.
L’Animal Flow ne nécessite pas une grande souplesse, mais plutôt une bonne mobilité.
Concentrez-vous sur les exercices de mobilité pour améliorer votre qualité de mouvement.